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Stéphanie Pétillot, DRH chez Audensiel, nous partage sa vision de l’équilibre vie pro/vie perso

Updated: Jul 28, 2022


Portrait Stéphanie Pétillot, DRH

Que signifie pour toi l’équilibre vie pro/vie perso ?

C’est un équilibre qui doit se faire de façon naturelle. L’objectif n’est pas de rester plus tard au travail pour rester. Cela doit être justifié par rapport aux tâches à faire. À contrario, quand un.e collaborateur.trice vient au bureau, il.elle est focus sur son travail. De ce fait, le professionnel ne doit pas déborder sur la sphère privée et inversement.


Comment accompagnes-tu tes équipes à trouver cet équilibre ?

Tout d’abord, je leur apprends à prioriser la gestion de leurs tâches (ex : ce qui est urgent, ce qui prend le plus de temps, situation qui ne peut pas attendre…). Il est important de rappeler qu’il y a des horaires de temps de travail.

Je peux comprendre qu’un.e collaborateur.trice souhaite rester pour gérer des points afin d’avoir l’esprit tranquille en rentrant le soir mais cela ne doit pas devenir une habitude. De plus, rester le soir pour rester est épuisant psychologiquement donc cela altère la performance au travail.

Enfin, je donne l’habitude à mes équipes de ne pas traiter les mails et les appels hors du temps de travail.


Au quotidien, as-tu des exemples précis de mesures qui ont été mises en place chez Audensiel ?

Nous n’incitons pas nos collaborateurs.trices à installer l’accès aux mails sur leur téléphone. En effet, cela doit être un choix personnel. Nous limitons le nombre de réunions et celles-ci se passent entre 9h et 17h maximum, quand il y en a. De plus, quand les collaborateurs.trices ont besoin d’être sur des sujets importants nécessitant de la concentration, nous leurs communiquons d’avoir recours au télétravail. Chez Audensiel, nous sommes dans une démarche à laisser nos collaborateurs.trices gérer leur temps. Enfin, personnellement, je m’oblige à ne plus me reconnecter chez moi les soirs quand je rentre. Une fois à la maison, je consacre ce temps à ma vie personnelle.


Est-ce difficile de mettre en place ces changements ?

Cela dépend de la personnalité des collaborateurs.trices que nous avons en face de nous. Il y a des équipes réceptives à ces changements car cela fait partie de leur nature. En effet, ces collaborateurs.trices arrivent à créer cet équilibre vie pro/vie perso. Donc la déconnexion est plus facile pour eux.elles. Au contraire, pour d’autres équipes, cela est moins évident, même si nous mettons en place des actions pour pousser à la déconnexion. Par conséquent, même si nous instaurons des actions incitatives, elles ne doivent pas être contraignantes ou anxiogènes.


Je ne dirais pas que c’est difficile de mettre en place ces changements mais plutôt l’impact que vont avoir les changements. Nous pouvons essayer d'établir des actions mais si le.la collaborateur.trice n’est pas réceptif.ive, ces actions n’auront pas de portée.


Y a-t-il des différences entre les hommes et les femmes ? Entre les parents et non-parents ?

Par exemple sur les sujets de congés paternité/maternité, je constate qu’il n’y a plus trop de différences entre les hommes et les femmes. Cela est sûrement dû à l’évolution de la société et celle des hommes. En effet, un homme prend un congé paternité pour vraiment en profiter et s’investir. Encore une fois, c’est inerrant à la personne. De toute manière, la maternité/paternité t’incite à déconnecter.


Pour moi, la différence est plutôt entre les parents et les non-parents. Effectivement, en tant que parent, la déconnexion est pour retourner à ta vie de parent. C’est un fait moins significatif pour un collaborateur non-parent. Dans ce dernier cas, la déconnexion n’est pas pour les mêmes raisons.











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